Athys - le sacrifice d'amour

Nicolas Svetine © 2008 Format : 16 x 24 - 424 pages

Athys ou le sacrifice d’amour est un roman qui raconte l’histoire d’une jeune égyptienne qui – au temps des pharaons – est promise à un chef de guerre. Refusant de se marier et désobéissant à son père, elle trouve refuge dans un temple de prêtres guérisseurs. Ce sera le début de son noviciat.
Nous la suivons dans ses hésitations, dans les questions suscitées par ses différentes rencontres tout au long de son enseignement. Elle y fait l’expérience difficile du don de soi qu’elle doit accepter comme ultime preuve d’amour. A ses côtés, nous traversons ses épreuves initiatiques et partageons ses découvertes avec la même soif de connaissance et d’absolu.

4EME DE COUVERTURE :
« - Dis-moi, Athys, peut-on étudier un objet si on ne le voit que d'un seul côté ?

- Je ne pense pas que de cette façon, on puisse obtenir la connaissance complète d'un objet, répondit timidement Athys.

- C'est exact ! Notre perception de l'objet sera nécessairement incomplète ou plutôt, ne sera qu'ignorance, puisque seule l'étude de toutes les faces d'une chose peut nous donner la connaissance réelle de sa nature.
Dis-moi, maintenant, qu'est-ce que le rêve ?

Athys resta silencieuse.
- Je vais t'aider à répondre à cette question. Les rêves sont la partie de notre nature que nous ne connaissons pas. Donc, pour réellement appréhender un rêve, il nous faut étudier et comprendre les symboles qu'il évoque. Tous les mystères finissent par être dévoilés et ce que l'âme garde jalousement pendant le jour, se révèle la nuit par les rêves. L'étude des rêves permet de comprendre entièrement l'âme d'un être. Plus tu observeras attentivement tes rêves et plus fidèlement tu pourras me les rapporter. Et mieux tu me les raconteras, mieux je pourrai t'aider à purifier ton coeur. Et c'est ainsi que tu arriveras le plus rapidement au Sentier qui t'aura été désigné par la volonté du Très-Haut.

Tu dois maintenant savoir qu'il existe trois catégories de rêves : terrestres, célestes et divins... »